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Le quartier, même irrigué par le tramway, se présente comme une enclave adossée à un ouvrage d’art routier monumental : pas d’espace public, cheminements tronqués, voiture omniprésente. Il fallait “retourner” l’espace pour faire dialoguer le quartier avec son contexte et faire place à de nouveaux lieux de vie en commun.
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Le projet s’appuie pour cela sur les équipements publics programmés, les reliant par un fil “actif” qui concentre les rez-de-chaussée vivants, met en réseau des espaces publics de différentes échelles et permet de rapprocher les tissus urbains voisins. La dynamisation des pieds d’immeubles et la recherche d’une juste distance entre espaces résidentiels et publics permet d’affiner un nouveau rapport entre collectif et intime.
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Adossée à l’infrastructure routière, une promenade sportive et ludique offre au quartier un nouvel équipement de proximité tout en s’affirmant comme destination à part entière, connectée au reste de la ville. L’utilisation de matériaux de qualité en fonction des espaces permet de renforcer la hiérarchie des lieux. Apparaît ainsi un “côté cour” (des espaces publics desservant les équipements publics et reliant les projets de réhabilitation architecturale) et un “côté jardin” plus calme, qui travaille la dimension intime des usages et s’infiltre dans la trame verte du quartier.
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