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L’idée première de ce projet consiste à considérer la Vallée-aux-loups, patrimoine classé, comme un vaste domaine dont la cohérence est perceptible. La densité végétale pèse en faveur d’une perception globale du site. Mais les espaces se présentent au public de façon plus ou moins compartimentés, en terme d’accessibilité mais aussi dans la nature même du paysage, par l’absence de connections qui rendent perceptibles la contiguïté des composantes et l’étendue de la vallée. L’intervention est double. D’une part, elle fait en sorte que le public ait la sensation de graviter autour d’un espace qui possède une identité particulière et des usages qui lui sont propres. D’autre part, elle permet de multiplier les cadrages paysagers pour qu’on les reconnaisse comme la marque de fabrique romantique du site, comme les traces de sa mémoire.
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Toute une série de propositions conforte l’impression que les limites intérieures de la Vallée ne sont pas des frontières mais des repères qui facilitent la perception d’ensemble. Des perspectives, des fenêtres, contribuent à transcender ces frontières pour mieux connecter les composantes du domaine et des passages intérieurs, constitués par des fossés ou par la reconfiguration du végétal, donnent l’impression de passer au travers d’une propriété. Cette conjugaison d’interventions illustre la volonté de prendre en compte chaque détail de manière à la fois concrète et symbolique, au plus près de l'esprit du lieu.
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