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Créées au xviiie siècle à l’emplacement des douves des anciens remparts, les promenades de Reims, relient le centre-ville historique aux faubourgs. Aménagées par ajouts successifs le long d’un axe établi au fur et à mesure, ponctué d’objets (statues, stèles, monuments...), elles ont été perturbées par des infrastructures, voie ferrée, boulevards et bretelle d’autoroute, mais sont restées unifiées par un dense patrimoine arboré composé de marronniers, d’érables et de platanes. Cette interface entre hypercentre et quartiers de la gare s’est dégradé de plus en plus, monopolisé par la voiture. La Ville désirait en faire un « central park à la rémoise ».
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Le projet débarrasse les promenades du stationnement invasif et restructure en éclaircissant d’un côté, en complétant de l’autre le patrimoine végétal pour accueillir sous son feuillage de nouvelles pratiques, ludiques et conviviales : boulingrins transformés en miroirs d’eau, monuments mis en valeur et intégrés au dessin des espaces ; alignements régénérés et diversifiés, selon le principe d’un bois urbain qui décline des ambiances de boisements forestiers.
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Lisières, clairières, sous-bois multiplient les atmosphères et les contrastes d’ombre et de lumière. Une nouvelle strate basse à floraison et feuillage clairs renforce l’ambiance de sous-bois. Le mobilier favorise une multitude d’usages, entre bancs, plates-formes, tables, hamacs. Les promenades sont réhabilitées en tant qu’espace de socialisation et de bien-être collectif.
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