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Installé sur le terrain d’une ancienne caserne, ce parc de 2,1 hectares est une pièce majeure de la mutation urbaine du site, un vecteur central d’ouverture des bâtiments militaires sur leur contexte immédiat. Le projet prolonge les voies des quartiers adjacents dans le parc et travaille le rapport entre proche et lointain en plissant le sol pour y créer différents belvédères.
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Sur la cour urbaine, au nord, la limite est traitée en épaisseur avec des éléments construits, terrasse et belvédère, qui forment une façade architecturale en vis-à-vis des logements de la gendarmerie. La fondation du parc en son clos, avec ses fenêtres, ses perspectives, ses profondeurs et la déclinaison de l’adossement intérieur-extérieur, s’exprime aussi dans une composition de hauteurs, de reliefs, de points de vue sur les abords, sur la ville, sur les lointains, et sur le parc lui-même. Enfin, un jeu de fontaines compose une course d’eau dans l’axe de l’entrée principale du parc.
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L’aménagement consiste à installer le parc dans “ses murs”. La place d’armes devient esplanade animée de jets d’eau et d’une cascade miroir, tandis que ses marges sont équipées de jeux d’enfants. Le parc est construit selon deux axes perpendiculaires : un axe d’eau est-ouest accordé à la composition classique d’un carrefour en étoile et un axe paysager nord-sud dont la topographie mouvementée vient mourir au pied du seul bâtiment de la caserne conservé, réaménagé en logements sociaux.
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