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C’est une approche renouvelée du territoire après celles des deux équipes qui se sont succédées auparavant sur l’île : Alexandre Chemetoff & Associés ; puis Anne-Mie Depuydt (uapS) et Marcel Smets. Aujourd’hui, l’atelier privilégie une lecture fine du fleuve, de ses bras morts et de ses boires, de la constitution historique en archipel de la pointe sud-ouest de l’île ; et une révélation de l’« étoile verte » de la métropole, dessinée par les vallées de la Chézine, de l’Erdre et de la Sèvre nantaise, qui convergent vers l’île. Ainsi sont posées les bases d’un système de parcs pensé à l’échelle de l’île selon des tracés longitudinaux qui s’étirent et se voient dotés d’épaisseurs distinctes en fonction des usages et en contrepoint des axes urbains et industriels existants. Dans cette perspective, l’équipe revendique un double héritage : les deux précédentes périodes d’aménagement d’un côté, qui ont conduit la mutation urbaine de l’île, et de l’autre la longue histoire géographique du site liée à la Loire.
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Sur la pointe ouest de l’île, dernier secteur à s’urbaniser, en résulte une présence de la nature amplifiée au sein de tissus urbains travaillés avec l’urbaniste Claire Schorter (laq) à différentes échelles et dans une recherche de complexité des typologies bâties, à la recherche de « sociabilités de voisinage » bâtissant progressivement une « identité insulaire unique ».
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