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Inscrit dans la politique rennaise de la « ville archipel » conduite par l’urbaniste Loïc Josse et le paysagiste Ronan Desormeaux, l’écoquartier conforte et réinterprète la limite de ville organisée en ceinture verte, dont Rennes s’est dotée et qu’elle a su préserver grâce à une politique d’acquisition foncière volontaire. Il conforte également le bocage de part et d’autre de la rocade en s’appuyant sur les traces agricoles, dont les chemins creux sont prolongés pour relier les nouveaux îlots aux quartiers voisins.
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En parallèle, un système de noues et de bassins de rétention disposés dans des parcs de proximité permet de gérer les eaux de ruissellement. L’objectif était de faire pénétrer la nature au sein d’îlots semi-ouverts tout en facilitant le passage d’un cœur d’îlot à l’autre.
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Cette mise en relation dessine une forme de labyrinthe végétal où le réseau de haies et de plinthes végétales entre espaces publics et privés construisent, plus que les façades des bâtiments, la forme urbaine de ce quartier d’une grande mixité sociale. Le parti pris fait du bocage, paysage fragile, le fil conducteur du projet urbain.
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