-
Dans un écoquartier en cœur de ville, le parc de 5 hectares en trois parties fait le lien entre différentes pièces urbaines d’histoires distinctes. Une première séquence s’inscrit dans un bâti hérité des années 1980, un paysage marqué esthétiquement (couronne de peupliers d’Italie, buttes maçonnées) révélé pour proposer de nouveaux lieux, dont des pelouses sportives. La deuxième séquence concerne une ancienne cour d’honneur de caserne, dont l’espace central est préservé et laissé disponible pour accueillir des événements métropolitains. La troisième séquence concerne un quartier neuf résidentiel organisé autour d’un jardin faisant office de bassin de temporisation des eaux de ruissellement.
-
-
-
-
Ces trois jardins constituent un seul parc, perceptible dans sa continuité grâce au tracé d’un axe majeur de circulation, lui-même entrecoupé par de multiples cheminements pour assurer la perméabilité du parc au quartier, grâce aussi à un système d’agrafes et de placettes entre les entités de jardins et l’espace urbain. C’est un vecteur de transition d’un tissu bâti à un autre.
-
-
-
-
-
-
-
-
Le parc dialogue également avec l’horizon alpin au moyen de trois collines : une butte belvédère, un jardin alpin et une butte des jeux. La pierre, brute ou sculptée en linteaux, portails ou pilastres, issue de la démolition de bâtiments de la caserne est utilisée en mobilier, fontaines ou rocaille dans chacun des trois jardins. Ce réemploi compose une mémoire disséminée et participe de l’unité dans la diversité.
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-